Un druide et une déesse vivaient au coin de ma rue,
Je ne les avais pas vus.
Ils avaient créé un petit coin de paradis.
Un paradis perdu au coin de ma rue.
Je ne les ai pas crus.
Pourtant ils étaient là,
Fondus dans ce lieu perdu.
Je suis passé à côté,
Ils m'ont invité, je m'y suis arrêté.
Le temps a passé, les mots ont fusé,
La musique a vibré, quelque chose s'est passée.
Sans faire de bruit, une graine s'est plantée.
Au creux de ma destinée, un lien à ma créativité.
Celle qui chaque instant est dans mes mains,
Dans mon cœur, dans mon regard.
Il suffit juste de l'apprivoiser,
De l'accueillir comme elle est.
Là maintenant, dans sa présence.
Elle va, elle vient,
Elle a le goût de leur existence.
Ils vivent dans un paradis perdu,
Au début je ne les ai pas vus.
Mais maintenant je sais,
Qu'ils sont ce qu'il y a de plus vrai,
Des êtres d'amour qui entretiennent chaque jour
Ce qu'il y a de plus beau et qui est tout autour,
Cette nature sans détour.
Ils sont mon frère, ma sœur.
Au début je ne les ai pas vus,
Ils m'ont offert leur paradis perdu.
Merci à eux d'être et de vivre là,
Au coin de ma rue.
Jean-Christophe
29/05/2023
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